Résumé
Réfugiée dans les profondeurs d’Antelucem, en quête de vérité…
Lyra voit s’effondrer ses rêves de voyage interstellaire. Désormais, une seule volonté l’anime : secourir ses compagnons du Raven et percer le mystère qui entoure son père. Mais le temps presse. Affaiblie, traquée, l’ancienne chasseuse de primes se prépare à affronter la plus périlleuse de toutes ses opérations. Et certainement la dernière.
Bien loin de là, lancé dans l’immensité du vide…
Le Charon’s Omen fonce désormais à pleine vitesse vers la Terre. À son bord, Asher travaille sans relâche à l’élaboration d’un plan d’évasion. Il se doute que le plus difficile reste à venir, mais il ignore qu’il ne s’agira peut-être pas d’échapper aux griffes de Synapse. La menace qui pèse sur lui et ses codétenus pourrait être d’une toute autre nature… Et se trouver à bord.
Deux destins, rattrapés par une seule et même réalité : une conscience maléfique, qui semble se réveiller.
Mon avis
Si le premier tome m’avait déjà totalement conquis, ce deuxième opus m’a littéralement happé. Élie Barbati prouve une fois encore qu’il maîtrise à la perfection l’art de la narration, mais ici, il pousse encore plus loin la tension, qui monte crescendo au fil des pages, jusqu’à atteindre des sommets haletants.
Les personnages évoluent de manière magistrale : leurs fêlures, leurs choix et leur courage les rendent plus vivants que jamais, et on s’attache encore davantage à eux. L’auteur nous offre en plus de superbes nouvelles figures – mention spéciale à Akyra et Drax – qui apportent une intensité et une fraîcheur supplémentaires à l’intrigue.
L’univers déjà riche du premier tome gagne en profondeur, les enjeux s’élargissent et chaque révélation tombe comme une claque. Le mélange des genres – dystopie, science-fiction, horreur – continue de fonctionner à merveille, et l’écriture d’Élie Barbati, toujours plus fine et percutante, rend la lecture absolument addictive.
Et puis, parlons de ce rythme ! Pas une page sans tension, pas un chapitre sans rebondissement : impossible de lâcher le livre. L’auteur sait jouer avec nos nerfs, nous faire craindre le pire et espérer le meilleur, jusqu’à cette fin qui laisse encore une fois le lecteur avec une envie de replonger pour de nouvelles aventures dans le même univers.
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