The Race

The Race

Dystopie, Thriller
Date de sortie : 30 mars 2023
Âge minimum conseillé : 14 ans
Formats disponibles : Ebook, broché, relié
Nombre de pages du broché : 380 pages

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Résumé

En 2055, les États-Unis connaissent leur taux de criminalité le plus élevé jamais enregistré. Pour faire face à cette crise, le métier de chasseur de primes est officiellement reconnu et la peine de mort rétablie dans tout le pays. La pègre continue malgré tout de régner en maître, notamment grâce à une corruption de plus en plus répandue…
Dorothy est une épouse et mère aux anges. Alors qu’elle pensait être au comble du bonheur, son passé la rattrape. Elle se trouve contrainte de participer au jeu le plus populaire des dernières années, sous peine de voir son fils assassiné. Dès lors, elle est prête à tout, même à prendre part à cette course folle annuelle qu’elle déteste tant : The Race.
L’annonce d’une saison différente des précédentes par les organisateurs, pendant la cérémonie d’ouverture, finira de faire ressurgir ses instincts les plus enfouis…

L'univers

Le roman se déroule dans un monde dystopique où la violence et la criminalité ont atteint des sommets. Pour tenter de contrôler ce chaos, les autorités ont légalisé le métier de tueur à gages, espérant que les factions criminelles s’autodétruisent. Au cœur de cet univers, un jeu télévisé extrême, The Race, sert de spectacle sanglant et de justice sauvage. Cette compétition, mélange de survie et de défi moral, rassemble des participants de tous horizons, forcés ou volontaires, dans une lutte acharnée où trahison, manipulation et stratégie sont omniprésentes.

L’ambiance du roman oscille entre tension oppressante et adrénaline pure. Les scènes alternent entre moments calmes mais chargés d’une inquiétude latente, et des séquences d’action brutales et chaotiques. L’univers est sombre, avec des thèmes de vengeance, de sacrifice et de rédemption. Les lumières vives des néons, les gratte-ciel imposants de villes comme New York, et les environnements futuristes contrastent avec les aspects désespérants et violents du jeu.

Les personnages

Dorothy Lawrence : Maman au passé tumultueux, Dorothy est une femme rusée et déterminée. Contrairement à son apparence élégante et calme, elle est prête à tout pour sauver son fils Georgie, même à replonger dans un univers qu’elle a juré de fuir. Sa force intérieure et sa maîtrise des situations dangereuses en font une participante redoutable.

Paul Lawrence : Ancien militaire, Paul est un homme pragmatique et protecteur, toujours prêt à soutenir sa femme, malgré les zones d’ombre de son passé. Sa loyauté et son expérience en combat font de lui un allié précieux dans The Race, mais ses émotions le rendent vulnérable.

Marlon Willis : L’instigateur principal de The Race, Marlon est charismatique mais cruel. Obsédé par la vengeance, il orchestre le jeu pour punir Dorothy qu’il tient pour responsable de la mort de son frère.

Oscar Guerrero : Ancien associé de Dorothy, Oscar est impliqué malgré lui dans cette édition de The Race à cause de son lien familial avec Eddy. Bien qu’il ait des regrets sur son rôle indirect dans les événements, il est loyal et prêt à se battre pour racheter ses erreurs passées.

Eddy Gutierrez : Lieutenant loyal de Marlon Willis, Eddy est un homme rusé et pragmatique. Connaissant Dorothy depuis longtemps, il reste tiraillé entre son respect pour son cousin Oscar et sa fidélité à Willis. Ses actions oscillent entre opportunisme et survie.

Les enfants Willis

  • Devon : Plus réfléchi et calculateur que sa sœur, Devon est méfiant envers les ordres de son père. Il n’hésite pas à manipuler les règles pour son propre compte, ce qui le place dans une position ambivalente entre allié et rival pour Dorothy.
  • Amy : Impulsive et téméraire, Amy est la fille de Marlon Willis. Chargée de surveiller Dorothy, elle suit les ordres de son père avec une loyauté aveugle. Son attitude imprévisible peut la rendre dangereuse, mais elle agit avant tout par besoin d’approbation.

Evan et Ethan : Jumeaux inséparables, Evan et Ethan sont des mercenaires talentueux et très taquins. Ils espèrent utiliser leur expertise pour remporter The Race et s’enrichir rapidement. Leur humour et leur complicité cachent une efficacité redoutable sur le terrain.

Les flics

  • Darren : Jeune et fougueux, Darren est le coéquipier de Parker. Malgré son inexpérience, il est animé par une volonté farouche de faire ses preuves et de lutter pour la justice, même si cela le pousse parfois à agir de manière imprudente.
  • Parker : Policier expérimenté et pragmatique, Parker est un vétéran de la justice. Il est motivé par un désir sincère de faire régner l’ordre dans un monde en déclin. Sa sagesse et son approche méthodique sont souvent un contrepoint à l’impulsivité de Darren.

Le shérif et son adjoint

  • Patterson : Shérif texan brutal et impitoyable, Patterson est motivé par une soif de vengeance. Il agit avec colère, sans toujours réfléchir aux conséquences, ce qui le rend aussi redoutable qu’imprévisible.
  • Cox : Adjoint loyal de Patterson, Cox exécute les ordres sans poser de questions. Bien qu’il partage la même soif de vengeance, il est plus réfléchi que son supérieur.

Les Suédois

Ce duo d’assassins redoutables est connu pour son efficacité et son absence totale de scrupules.

  • Kenneth : Le stratège, est froid et calculateur.
  • Henrick : le plus impulsif, est souvent le premier à agir.

Les Maffalo

  • Meemaw : Une grand-mère rusée et pleine de ressources, Meemaw est une survivante expérimentée, capable de surprendre ses adversaires par son ingéniosité.
  • Andy : Petit-fils impulsif et admiratif de sa grand-mère, Andy suit ses conseils à la lettre. Ensemble, ils forment un duo atypique mais efficace.

Cassie et Kathleen : Deux bimbos inséparables, spécialistes des braquages, Cassie et Kathleen utilisent leur charme et leur audace pour manipuler et surprendre leurs adversaires. Leur apparence glamour cache une dangerosité inattendue.

Les Hack Angels

  • Brad : Leader sérieux des Hack Angels, Brad est motivé par une quête de vengeance contre Marlon Willis, responsable de tragédies familiales. Son calme et sa stratégie en font un pilier du groupe.
  • Lisa : Sœur de Brad. Technicienne brillante, Lisa excelle dans le piratage et est totalement dévouée à la cause du groupe.
  • Lee : Spécialiste en exploitation de systèmes complexes, Lee partage la même détermination que les autres membres du groupe, avec un talent technique hors pair.
  • Rachel : Sœur de Lee. Maligne et débrouillarde, Rachel est le moteur opérationnel des Hack Angels, assurant la coordination et la précision de leurs actions.

Okomi et Sike : Membres d’une tribu d’Afrique australe, Okomi et Sike possèdent un instinct de survie exceptionnel et une grande maîtrise des environnements hostiles, ce qui leur confère un avantage dans The Race.

Les moines bouddhistes

  • Hao : Plus jeune et impulsif, Hao complète Sun par sa maîtrise des arts martiaux, faisant de lui un combattant redoutable.
  • Sun : Philosophe et stratège, Sun est un moine calme et réfléchi du temple Yijin.

Les vétérans
Deux vétérans de guerre obsédés par la violence.

  • Norris : brutal et incontrôlable.
  • Cochran : plus méthodique, bien que tout aussi dangereux.

Les clochards

Deux hommes des rues cherchant à sortir de la pauvreté grâce à The Race. Tous deux sont prêts à tout pour gagner.

  • Marvin : L’idéaliste du groupe.
  • Earl : Le pragmatique.

Georgie Lawrence : Le fils de Dorothy, âgé de dix ans. Son enlèvement est la raison pour laquelle Dorothy participe à The Race.

Melvin Willis : Frère de Marlon, assassiné dix ans avant le début de l’histoire, il est l’origine de la haine de Marlon pour Dorothy.

Hannah Guerrero : Épouse d’Oscar, Hannah est une femme aimante et pragmatique. Elle incarne un pilier de soutien émotionnel pour Oscar, malgré le danger qui entoure leur famille.

Les avis des lecteurs

Faith

Franchement super livre avec beaucoup d'actions ! Des intrigues, des sacs de nœuds comme il faut ! J'ai vraiment aimé ma lecture

C.

The Race, de John Lucas Voici mon ressenti, entièrement personnel à la suite de ma lecture : Thriller d'anticipation - Dystopie - Action - Suspens ASPECT/ATMOSPHERE Que diriez-vous de participer à l'évènement le plus prisé qui a lieu chaque année ? Une course en plusieurs étapes, effrénée, dangereuse, à travers les Etats-Unis. Si Dorothy méprise ce jeu, elle est pourtant contrainte d'en faire partie sous...
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The Race, de John Lucas

Voici mon ressenti, entièrement personnel à la suite de ma lecture :

Thriller d’anticipation – Dystopie – Action – Suspens

ASPECT/ATMOSPHERE
Que diriez-vous de participer à l’évènement le plus prisé qui a lieu chaque année ? Une course en plusieurs étapes, effrénée, dangereuse, à travers les Etats-Unis.
Si Dorothy méprise ce jeu, elle est pourtant contrainte d’en faire partie sous la menace de voir son fils être assassiné. Cette année est un peu particulière, les règles se corsent, tuer est permis. Malgré les mécontentements véhéments de cette annonce, c’est ainsi ; bienvenue dans leur monde !
Le roman vous amène à vous immerger dans un futur sombre, où la corruption règne, à suivre les étapes rythmées aux règles originales de cette course.

La narration est à la 3eme personne du singulier, au passé.

HISTOIRE / RECIT
Le début est de suite immersif, auprès d’un couple adorable, quant un étrange colis est déposé sur la table; donc une personne s’est introduite pour le déposer. Hum. Une invitation à The Race. Cette invitation est en réalité mue par une profonde envie de vengeance, de Marlon, un gars puissant, pas commode, violent, comme il est nous est notamment présenté lorsqu’il interagit avec ses « sbires ».
Dorothy ne réagissant pas à la 1ere invitation, Marlon décide de changer de casquette. La politesse ne fonctionne pas ? Mettons sur scène une motivation supplémentaire… plus personnelle.
La douceur des premières pages qui nous mettaient à l’aise est ainsi remplacée par l’angoisse : le fils de Dorothy a été enlevé !
Et si elle veut le revoir, il lui faudra participer à cette satanée course.
Au fil de la course, le passé de Dorothy se dévoile à son mari ; un passé obscur, il ne reconnait plus sa femme.
Ils sont amenés à côtoyer des individus, difficile de savoir à quel moment faire confiance. Leur aide est bienvenue, mais il faudra rester sur ses gardes, en permanence.

De l’action, des courses poursuites, du danger…

PERSONNAGES
Vous croiserez des personnages de toutes sortes. Etonnants, vicieux, manipulateurs, étrangement gentils (qu’est-ce que ça peu bien cacher ? rien ne semble gratuit ici), secrets…
Difficile de cerner les vrais motifs de chacun au milieu du danger, des mensonges, et surtout de ce jeu où tout semble menaçant.
Parfois, les personnalités s’emmêlent, entre le rôle que l’on doit occuper pour sa survie, pour du bluff, les masques que l’on porte…
D’ailleurs, le dicton du roman le dit lui-même, pour sa propre survie, s’attendre au pire /devenir parano, est probablement la meilleure des options.
On s’attache à ce couple qui en bave, à ce pauvre Paul qui en voit de toutes les couleurs mais qui demeure compréhensif et bienveillant envers sa femme, à cette pauvre Dorothy qui se fait rattraper par son passé obscur qu’elle garde enterré depuis des années.

Jusqu’où ira le désir de vengeance de Marlon ?

Fabrice

Quel plaisir de retrouver ce cher John Lucas qui œuvre grandement pour l’autoédition depuis longtemps par ses interviews, son annuaire et ses chroniques ! Après trois nouvelles horrifiques et un premier roman de science-fantasy plus que convaincants, le revoici avec un deuxième roman de science-fiction ! Le récit se déroule dans un avenir proche, en 2055, aux États-Unis, rongés par le crime...
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Quel plaisir de retrouver ce cher John Lucas qui œuvre grandement pour l’autoédition depuis longtemps par ses interviews, son annuaire et ses chroniques !

Après trois nouvelles horrifiques et un premier roman de science-fantasy plus que convaincants, le revoici avec un deuxième roman de science-fiction !

Le récit se déroule dans un avenir proche, en 2055, aux États-Unis, rongés par le crime et dirigés par la pègre.
Dorothy, une femme au passé sulfureux, devenue depuis, une mère de famille rangée est contrainte de participer à un jeu de téléréalité sanglant, ou bien son fils sera assassiné. Elle a pour seul choix de redevenir Lady Spencer et rejoindre les 443 autres candidats sur la ligne de départ, elle devra traverser l’immense territoire américain en ayant des tueurs aux trousses. La règle est la suivante : “Pour rester en vie, une seule solution : devenir parano !”

J’ai particulièrement apprécié cette intrigue trépidante, on est littéralement happé par l’action et ses multiples rebondissements. La plume de John est toujours aussi fluide qu’efficace !

Cerise sur la gâteau, cette œuvre est intelligente, elle critique notre monde et ce vers quoi on dirige inéluctablement, une télé TPMPoubelle, abrutissant des masses pour mieux les contrôler.
John Lucas avec son excellent “The Race” prouve qu’il n’a rien à envier à Running man ou Hunger Games ! Je te recommande vivement de découvrir également l’ensemble de son univers !

Kiki

Entre danger et mystère, cette course joue avec les nerfs des participants et de la lectrice que je suis. J’ai beaucoup aimé la tension mise en place d’entrée de jeu. La quasi omniprésence du méchant au travers d'hommes de main ou de victimes vengeresses a accentué mon sentiment d'oppression. Le fait que les informations sur l’intrigue de fond, le secret de...
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Entre danger et mystère, cette course joue avec les nerfs des participants et de la lectrice que je suis. J’ai beaucoup aimé la tension mise en place d’entrée de jeu. La quasi omniprésence du méchant au travers d’hommes de main ou de victimes vengeresses a accentué mon sentiment d’oppression.
Le fait que les informations sur l’intrigue de fond, le secret de Dorothy, nous soient données au compte-goutte m’a maintenu dans une expectative perpétuelle. Les pièces du puzzles se multiplient mais ne s’emboîtent pas avant la fin de la course.

Les personnages sont percutants. Ils sont travaillés et authentiques. Sans compter que leurs émotions nous sont bien transmises. J’ai eu plaisir à suivre tous les participants et voir où cela les menaient. J’aime bien le fait que les duo découverts au fil de la course interagissent. Ils en ont tous (ou presque) après Marlon Willis pour des raisons différentes. J’ai particulièrement apprécié que le roman se clôture sur le devenir des participants qu’on a suivis pendant un mois de compétition. On les quitte en sachant ce qu’ils sont devenus. Mention spéciale pour les jumeaux – je trinque avec eux quand ils veulent ! ^^”

La tension monte crescendo. Le côté “Course à la mort” (film de 2008 avec Jason Statham) m’a vraiment plu. La plupart des gens sont prêts à tout pour de l’argent et encore davantage pour sauver leur vie. Sans parler que l’héroïne qui, à l’instar de celle de la saga “Hunger Games”, participe pour protéger l’un de ses proches ; ce qui donne un caractère particulier à cette compétition.

Une intrigue prenante, une ambiance oppressante et un rythme agréable ; ça vous tente ? Alors foncez !

Sophie Tarantolo

Entre Mad Max et Américan Nightmare, en passant par Le Parrain et Hunger Games, il y a The Race. Une course cruelle, dangereuse, dans laquelle perdre signifie mourir et gagner signifie richesse. Sauf pour Dorothy, pour qui aller au bout de la course signifie sauver son fils. John nous donne ici une vision pas très reluisante d’une humanité animale, cupide et...
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Entre Mad Max et Américan Nightmare, en passant par Le Parrain et Hunger Games, il y a The Race. Une course cruelle, dangereuse, dans laquelle perdre signifie mourir et gagner signifie richesse. Sauf pour Dorothy, pour qui aller au bout de la course signifie sauver son fils.

John nous donne ici une vision pas très reluisante d’une humanité animale, cupide et parfois stupide, toujours avec son contrepoids de bienveillance, d’honnêteté et d’intelligence. Parce que tout n’est pas tout blanc ou tout noir, dans la vie.

La plume est fluide et l’action défile à toute vitesse. C’est haletant et prenant, j’ai été embarquée dès les premières pages. J’ai eu du mal à trouver le coupable. Je n’ai compris que peu de temps avant qu’il ne soit dévoilé, mais je n’avais pas le pourquoi (non, ce n’est pas le Colonel Moutarde dans la cuisine avec le chandelier). C’est violent, émouvant et captivant. Dorothy est badass, mais pas sans coeur. Elle est prête à tout pour sauver sa famille, même le pire. Même renouer avec son passé trouble…

Tu l’auras compris, j’ai adoré ce roman. C’est efficace et on ne s’ennuie jamais.

Grégory Holtzmann

380 pages d’adrénaline mode +++ Lorsque j’ai cette sortie de sieur John Lucas, je n’ai pas su résister à l’appel de découvrir son nouveau long métrage, après avoir lu plusieurs ses nouvelles. J’ai rapidement été emporté dans son univers, captivé par le rythme effréné de cette course sans pitié qui se déroule à travers tous les États-Unis (je précise, car à la...
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380 pages d’adrénaline mode +++

Lorsque j’ai cette sortie de sieur John Lucas, je n’ai pas su résister à l’appel de découvrir son nouveau long métrage, après avoir lu plusieurs ses nouvelles.

J’ai rapidement été emporté dans son univers, captivé par le rythme effréné de cette course sans pitié qui se déroule à travers tous les États-Unis (je précise, car à la lecture du résumé, je ne l’avais pas compris🤪).

Pour cette nouvelle édition et afin de la pimenter (comme si cela ne suffisait pas😬), les compétiteurs sont mis sous pression par des participants tueurs volontaires et fiers de l’être.
En gros tout est permis et le meurtre est grassement récompensé. Autant dire que même le pauvre péquin ne va pas se faire prier pour empocher un pactole.

Le récit est super rythmé et addictif comme pourrait l’être un bon gros film d’action. Car oui c’est cinématographique🎬, très visuel, ça pulse de dingue et, loin de me déplaire, c’est hemoglobinement satisfaisant 😁

J’ai retrouvé dans cette lecture des similitudes agréables avec des références telles que Running man ou encore le style Tarentino.

Le concept même de cette course infernale est sympa, enfin je m’entends, je n’y participerai pas, je suis bien trop douillet pour ça 😬. Mais j’ai kiffé être spectateur de l’aventure qui se déroule dans un univers un poil futuriste, ultra sombre où les Etats-Unis sont en proie au grand banditisme.

Même si ce n’est pas mon style de prédilection, davantage porté sur le fantastique et la SF, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. L’envie omniprésente d’en savoir plus, de voir ce qu’il va arriver et quelles seront les règles cruelles de la prochaine étape (mon côté sadique sans aucun doute😈).

La plume est fluide et agréable à lire et l’utilisation de sous-chapitres non linéaires, du style « quelques minutes/heures plus tôt » est très intéressante.
Encore une fois, à l’image de certains films qui nous permettent de suivre plusieurs plans simultanément, pour finalement se recouper avec fracas.

Côté personnages, ils sont nombreux, dur de ne pas s’y perdre😵. Ok, ils sont 500 sur la ligne de départ donc ça n’aide pas🤪. Alors non, je vous rassure John ne nous les décrit pas tous, mais un bon nombre quand même. Heureusement ça dégraisse rapidement, sans spoiler, mais vous vous doutez bien qu’on est pas au pays de Candy (⚠️ALERTE⚠️réf de vieux…et encore je vous épargne les paroles de la chanson… je les garde pour une prochaine chronique).
Bien que je n’aies pas eu d’attirance particulière pour un des peros, j’ai kiffé suivre leurs parcours, leurs évolutions et surtout leurs passés souvent surprenants😲.
Je terminerais en soulignant une mise en page du roman très travaillée et super originale, j’adore 🤩.
Si vous cherchez une lecture addictive, sur vitaminée, je vous conseille de vous lancer dans the Race. Si, au contraire, vous préférez vous ennuyer en lisant, laissez tomber, ce roman n’est pas pour vous😁.
Biz les amis et à bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

Découvrez le premier chapitre

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Dorothy et Marlon

Un courant d’air frais matinal fit frissonner Dorothy. Elle tira le drap jusqu’au niveau de son menton et ouvrit les yeux pour déchiffrer tant bien que mal l’heure sur le réveil. L’apparition d’une ombre dans l’entrebâillement de la porte de chambre attira son attention. Habillé uniquement d’un caleçon, un homme très grand, au regard noisette et aux muscles bien dessinés, entra d’un pas délicat. Il portait un plateau sur lequel reposaient deux tasses de café ainsi que des viennoiseries.

— Bonjour, beau brun, dit-elle d’une voix suave.

— Joyeux anniversaire de mariage madame Lawrence !

— Oh, merci. Tu es trop chou. J’ai vraiment de la chance de t’avoir.

Dorothy se leva, alla étreindre son homme et fit danser ses doigts sur la peau nue de ses bras. En réponse, il plaqua sa bouche contre la sienne et ils échangèrent un doux baiser. Elle remit en place une mèche de sa longue chevelure rousse qui lui tombait sur le visage et retourna au lit sans cesser de le dévorer du regard.

— Le petit déjeuner peut attendre, tu ne crois pas ? demanda-t-elle avec un sourire aguicheur aux lèvres.

Pour accompagner ses paroles, elle commença à enlever les bretelles de sa nuisette, oubliant la fraîcheur qui l’avait éveillée. Elle fit glisser le fin vêtement le long de son corps en prenant tout son temps. Cela ne laissa pas Paul de marbre et il se pressa de déposer son plateau sur la commode avant de la rejoindre. Il lui susurra des mots d’amour au creux de l’oreille et ils célébrèrent les cinq ans de leur union avec passion.

 

Dorothy termina à peine de s’habiller d’une chemise de nuit et de regarder Paul enfiler son caleçon, que Georgie, son fils, surgit dans la chambre. Il se jeta entre elle et son mari et les bombarda de baisers. Il avait hérité des cheveux cuivrés, ainsi que des yeux bleu-vert de sa mère, et adorait Paul, bien que celui-ci ne soit pas son père biologique.

— Joyeux anniversaire de mariage ! leur souhaita-t-il.

Après un câlin collectif, Paul emmena l’enfant au salon, où celui-ci s’empressa d’allumer la télévision, pour mettre son anime préféré. Dorothy monta à la salle de bain pour se préparer. Les adultes avaient prévu de passer une journée en amoureux pendant que Georgie irait chez sa grand-mère jusqu’au lendemain.

Au programme de cette escapade romantique dans Boston : visite de l’Isabella Stewart Gardner Museum, un splendide palais italien exposant de superbes œuvres d’art, petite promenade dans les Back Bay Fens et le long de The Esplanade, pique-nique au bord du fleuve, balade sur la Charles River dans une authentique gondole vénitienne et dîner aux chandelles au Bondir.

— Paul, tu peux aller déposer Georgie chez ma mère ? demanda Dorothy du haut des escaliers. Je souhaiterais me faire toute belle pour l’occasion.

— Tu es magnifique au naturel, tu sais. Il pourrait y aller seul pour une fois. Elle habite à cinq minutes à pied d’ici. Il est assez grand maintenant, non ?

— Ce n’est pas prudent par les temps qui courent. Il y a bien trop de criminels qui sillonnent nos rues.

— Si on était en Californie, je comprendrais, mais là, on est à Boston, la ville la plus tranquille des États-Unis.

— S’il te plaît ? dit-elle avec une petite moue malicieuse.

— Bon, d’accord, maman poule.

 

Après le départ de Paul, Dorothy posa un masque d’argile sur son visage et profita d’un bain chaud empli de mousse. Elle s’appliqua ensuite à se maquiller de la plus belle des manières pour se rendre irrésistible, même si elle savait que son homme la trouverait jolie dans tous les cas. Elle se rendit compte que cela lui faisait un bien fou de prendre soin d’elle. Ça lui arrivait beaucoup moins souvent depuis la naissance de son fils. À présent, elle vivait avant tout pour lui.

La porte d’entrée claqua et la sortit de ses songes.

— Paul, c’est toi ? interpella-t-elle. Tu en as mis du temps. Je suis presque prête.

Aucune réponse ne lui parvint. Elle enfila un peignoir et se hâta de descendre voir ce qu’il se passait. Elle fronça les sourcils lorsqu’elle vit une énorme composition de fleurs sur la table ! Au même moment, son mari rentra. Il s’approcha du cadeau et interrogea sa femme du regard, signe que ce n’était pas de sa part.

— Ça vient de qui ? demanda-t-il.

— Aucune idée, je pensais que c’était toi, pour notre anniversaire.

Paul extirpa la carte qui avait été glissée dans le bouquet et la lut à voix haute.

— Chère Lady Spencer. J’espère que ces fleurs vous raviront. Les lys sont vos préférées si je ne trompe pas. Par ce modeste présent, je vous invite à participer à la prochaine édition de The Race. Je suis convaincu que ce jeu siérait à vos compétences. C’est Signé M. Willis.

À l’évocation de ce nom, une goutte de sueur froide roula le long de la colonne vertébrale de Dorothy. Elle essaya de cacher son malaise comme elle le pût et n’osa affronter le regard de son mari. Du bout des doigts devenus moites, elle prit le mot des mains de Paul et le redéposa dans le bouquet après l’avoir examiné de plus près.

— Sans doute une erreur. La vieille dame du trente-neuf, ce n’est pas comme ça qu’elle s’appelle ?

— Je ne crois pas. Et pourquoi l’inviterait-on à ce jeu violent ?

— Et moi donc ? s’emporta Dorothy, comme pour masquer son embarras.

— C’est bon, ne t’énerve pas. Qu’est-ce qu’il te prend ?

— Il se trouve qu’on est rentré chez moi alors que j’étais dans mon bain, pour déposer un colis qui ne m’est pas destiné.

Comme si Paul prenait seulement conscience de cette intrusion, il fonça à la porte pour inspecter la rue. Il joua également avec la poignée pour voir si celle-ci avait été forcée.

— Personne… Et je pensais pourtant avoir fermé en partant. N’empêche, c’est étrange que ce soient tes fleurs préférées.

— Un simple hasard. Qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Il faudra peut-être changer les serrures, par sécurité.

Dorothy avait parlé avec une voix hésitante, qui fit tiquer son mari.

— Bon, j’enfile ma robe et on y va, enchaîna-t-elle sans laisser le temps à Paul de répondre.

Elle se pressa de jeter le bouquet à la poubelle et regagna la salle de bain tout aussi précipitamment. Elle se mouilla la nuque pour tenter de se calmer, puis acheva de se préparer.

Au salon, Paul resta un moment coi, puis décida de mettre ce curieux évènement de côté. Il ne voulait pas gâcher leur anniversaire de mariage.

 

La journée se déroula à merveille pour les tourtereaux qui avaient l’impression de revivre leurs premiers instants ensemble. Ils étaient très amoureux, et adoraient leur belle ville. Boston était une des rares à être épargnée par ce taux de criminalité qui n’avait jamais été aussi élevé aux États-Unis. Le président avait été contraint de légaliser le métier de tueur à gages, espérant ainsi voir les différents groupes mafieux s’éliminer entre eux.

Dorothy affichait un large sourire, attablée dans son restaurant préféré. Il n’y aurait pas eu de plus belle manière de finir leur escapade romantique que de déguster un bon apéritif au Bondir.

L’ambiance devint pourtant plus morose après l’entrée. Paul, qui dévorait sa femme du regard, remarqua un changement soudain et inattendu dans son attitude. Elle jouait désormais avec ses cheveux d’un air soucieux.

— Tu repenses à ce bouquet ? demanda-t-il. J’ai bien vu que cela t’avait troublée.

— Mais non, répondit-elle en haussant les épaules. Tu veux bien ne pas gâcher cette magnifique journée avec ces bêtises.

— Désolé.

Un silence pesant s’installa. Paul s’apprêta à reprendre la parole, mais Dorothy le stoppa d’un geste de la main.

— Ne me parle surtout pas de ton envie de participer à ce stupide jeu.

L’homme mima une fermeture éclair au niveau de sa bouche et sourit à sa femme, ce qui eut le mérite de la détendre. L’ambiance redevint plus romantique pour la fin du repas, et plus torride pour le reste de la nuit.

***

Le soleil filtrait à travers l’immense baie vitrée du salon de cette superbe propriété de prestige. Construite sur les hauteurs du West Hollywood, elle offre un panorama imprenable sur la ville de Los Angeles. Rien ne pouvait gâcher cette vue, si ce n’est les deux gorilles qui suivaient Marlon Willis partout où il allait. C’était un homme cinquantenaire de corpulence moyenne et au faciès mauvais. Des yeux noirs haineux surplombaient un nez tordu et une balafre parcourait le côté gauche de son front. Il l’avait récoltée lors de sa première bagarre et tenait, malgré les progrès de la médecine, à la conserver comme un trophée.

Marlon se servit un double whisky – un Glenfiddich cinquante ans d’âge – et sortit sur la terrasse pour contempler ce qu’il appelait « son empire », toujours flanqué par ses gardes du corps. Il avait fait fortune en montant magouille sur magouille, puis avait gravi les échelons pour devenir assez naturellement le plus grand ponte du crime organisé de Californie. L’état ouest-américain était le berceau de la violence en tout genre, qui ne cessait de grimper depuis plusieurs décennies. La réputation de Marlon avait enflé aussi vite que son ego, allongeant dans le même temps sa liste d’ennemis, d’où le surcroît de sécurité autour de lui. En effet, bien qu’il ne fût en aucun cas recherché par les forces de l’ordre, il préférait vivre caché. D’ailleurs, sa résidence n’était connue que de ses hommes les plus hauts placés dans son organisation et ses apparitions en publics se faisaient rares depuis l’arrêté signé par le président Lewis. Celui-ci octroyait officiellement toute liberté aux chasseurs de prime, ainsi qu’aux tueurs à gages de manière plus officieuse. Le dirigeant avait pris cette décision à contrecœur pour lutter contre le grand banditisme et la corruption qui gangrénait son pays. De cette manière et à défaut de parvenir à capturer les têtes pensantes des gangs, il espérait que ceux-ci s’éliminent progressivement entre eux.

Willis défit la ceinture de son peignoir et s’approcha de la piscine à débordement, dans laquelle l’attendaient trois charmantes demoiselles dévêtues, qui ne devaient pas être beaucoup plus âgées que sa propre fille. Il passa la main dans ses cheveux châtains et alla les rejoindre, un sourire pervers aux lèvres.

— C’est bon les gars, vous pouvez disposer, ordonna-t-il. Mais ne partez pas trop loin.

— Très bien, Amiral, répondirent les gardes en chœur dans un semblant de salut militaire.

Ce nom lui venait de son père, qui faisait partie de l’US Navy et qui l’appelait ainsi lorsqu’il était enfant. Il désirait en quelque sorte lui rendre hommage et trouvait que cela correspondait bien à son statut dans la pègre.

Alors que Marlon profitait de sa merveilleuse compagnie, l’un de ses hommes ressortit sur la terrasse, l’air contrarié, un portable à la main.

— Gutierrez veut vous parler, annonça-t-il. Il semble qu’il n’ait pas de bonnes nouvelles.

— Amenez-moi ce fichu mexicain dans mon bureau dans une heure. Pour l’instant, je suis occupé, mais j’ai un message pour lui que je ne peux lui passer au téléphone.

— Mais, il dit que…

L’employé se tut en voyant le regard froid rempli de mépris de Marlon, qui le congédia d’un signe de la main. Tandis qu’il s’apprêtait à rentrer dans la villa, son patron lui lança :

— N’oubliez surtout pas les précautions habituelles. Je n’ai pas confiance en ce chicano.

 

Eddy Gutierrez, Hispanique à la peau mate et marquée par les excès de drogue et d’alcool, attendait depuis une vingtaine de minutes. Il avait les mains liées dans le dos et un sac sombre lui enveloppait la tête.

Il entendit la porte s’ouvrir et des pas résonner dans la pièce. Il aurait reconnu cette démarche exagérément lourde parmi tant d’autres. Le nouveau venu ôta le tissu, au travers duquel le Mexicain avait identifié la silhouette de son patron, Marlon Willis.

— Toute cette mise en scène est-elle vraiment nécessaire ? demanda-t-il, avec un sourire serein. Cela fait tout de même presque dix ans que je travaille pour vous. Et ce décor qu’on voit par la fenêtre m’est très familier. West Hollywood ?

— Arrête de faire le malin ! répondit Willis d’un ton sec. Les meilleurs traîtres sont souvent les plus fidèles lieutenants. Que voulais-tu me dire ?

— Votre Lady Spencer ne s’est pas laissée convaincre par votre joli bouquet. Il semblerait qu’elle se soit rangée depuis fort longtemps. Elle est mariée et maman d’un petit garçon.

Marlon s’approcha de son bureau, attrapa une boîte et en sortit un gros cigare qu’il alluma. Il cracha la fumée en direction du Mexicain qui toussota, puis appuya le bout incandescent sur l’avant-bras de Gutierrez. Sa peau présentait des marques de brûlures plus anciennes, dont certaines n’étaient pas totalement cicatrisées. Celui-ci ne broncha pas.

— Hum, je vois que ça ne te fait plus rien. Il va falloir que je songe à renouveler mes châtiments pour ceux qui échouent dans les tâches que je leur confie. La méthode yakuza n’était peut-être pas si mal…

Il saisit un coupe-papier qui reposait à côté de son ordinateur et entailla de manière superficielle la joue de son sbire. Avec une lueur malsaine dans les yeux, il plaça ensuite la lame au niveau de la première articulation de l’auriculaire gauche du Mexicain.

— Je vais me rattraper, Amiral.

La voix d’Eddy s’était montrée plus tremblante qu’il ne l’aurait souhaité, révélant la crainte qu’il était parvenu à dissimuler jusque là.

— On dirait que tu tiens à tes doigts. C’est bien ça. Tu seras peut-être plus enclin à réussir ta mission. Tu te rappelles pourquoi je fais organiser ce divertissement chaque année ?

— Pour vous venger de l’assassin de votre frère.

— Exactement ! À chaque édition, j’espérais qu’elle fasse partie des postulants au rôle de criminel. Maintenant, je comprends mieux pourquoi ça n’a jamais été le cas. Mais grâce à toi, nous avons pu la retrouver, et il ne reste plus qu’à la forcer à participer.

— Si je peux me permettre, il y a certaines choses que je ne pige pas. Pourquoi ne pas la tuer tout de suite ? Et pourquoi continuer d’organiser cette compétition et l’obliger à y prendre part ?

— Tel un fauve qui s’amuse avec sa proie avant de la dévorer, j’ai très envie de jouer un peu avec elle et de voir si elle mérite sa réputation. Je souhaite qu’elle souffre. Seulement après, je pourrais l’abattre moi-même. Je ne tolérerai donc aucun nouvel échec. Soit elle se présente sur la ligne de départ, soit tu y restes.

Gutierrez, qui sentit son cœur s’emballer, n’arrivait pas à détacher son regard du rictus de haine se dessinant sur le visage de Willis. Il déglutit et reprit, balbutiant.

— Je vais appeler mon cousin. Je suis certain qu’il saura la convaincre.

— Tu veux dire son complice ?

— Il ne travaillait pas encore avec elle quand…

— Débrouille-toi comme tu le souhaites, s’emporta Marlon. Tu as quarante-huit heures pour que cette garce s’inscrive à The Race. Passé ce délai, toi et ta famille irez nourrir les poissons au fond de l’océan. Suis-je assez clair ?

— Parfaitement clair, Amiral.

Willis fit un signe du menton à ses hommes qui renfilèrent le sac sur la tête d’Eddy et l’emmenèrent à l’extérieur où l’attendait une voiture aux glaces teintées. Il se servit un whisky et traversa ensuite la pièce pour ouvrir une vitrine. Il en sortit avec précaution une chevalière portant les initiales M. W. Elle avait appartenu à son jeune frère. Il la serra très fort dans son poing et quand il la remit en place, il balança avec rage son verre, qui explosa contre le mur. Ils avaient perdu leurs parents dans un tragique crash d’avion et c’est Marlon, âgé de dix-huit ans, qui avait élevé Melvin qui n’en avait que douze. Les choses n’avaient pas été faciles et ils s’étaient retrouvés à la rue. Marlon avait alors commencé des magouilles, en prenant soin toute fois de ne pas impliquer Melvin. Mais les années passant, le petit frère se transforma rapidement en associé redoutable, et les Willis bâtirent un véritable empire en une quinzaine d’années. Ils entretenaient une relation fusionnelle jusqu’à l’arrivée d’une certaine Lady Spencer, point de départ des déboires de Melvin, qui l’avaient mené à sa perte. Depuis ce jour, Marlon ne vivait que pour la vengeance…

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