L’Écrivain du Diable

La question que pose l’Écrivain du diable est, au-delà de son histoire : « jusqu’où est-on prêt à aller pour nouer ou renouer avec le succès, que l’on soit auteur ou pas » ? Même sans être en mal d’inspiration, comme le héros du livre, n’est-il pas tentant de se diriger vers des genres beaucoup plus porteurs que ceux de ses inclinations, quitte à y perdre son âme ? Sauf qu’on est rarement excellent quand on s’oblige, quand on n’y met pas un minimum d’honnêteté et de passion. Et tout ça pour finalement se faire dépasser par un nouveau phénomène de mode qu’on n’avait pas vu venir… Cela en vaut le coût, surtout quand on voit le prix à payer ?

Quel plaisir de retrouver ce cher John Lucas qui œuvre grandement pour l’autoédition depuis longtemps par ses interviews, son annuaire et ses chroniques !

Après deux romans plus que convaincants et trois nouvelles horrifiques et le revoici avec une quatrième !

Marc, aspirant écrivain, a tout sacrifié pour se consacrer à l’écriture. Cependant, son génie ne s’illumine pas et il demeure devant sa feuille blanche. Un soir, il rencontre un homme énigmatique dans un pub, qui lui propose un marché : l’inspiration en échange d’un simple verre et d’un « petit quelque chose en plus ». Marc accepte, ne le prenant pas vraiment au sérieux.

Dès le lendemain matin, il écrit frénétiquement, inspiré par des cauchemars qui hantent ses nuits. Les mots deviennent incontinents et le succès le frappe enfin. Cependant, celui à un prix.

Au sein de ce récit à l’architecture professionnelle, John explicite les ressentis qui traversent un auteur, peu importe le stade de son épanouissement. Qui ne succomberait pas à la tentation ?

Ce texte horrifique est de bonne facture avec des rebondissements efficaces, bien rythmé avec une chute brillante dont John a le secret !

Je recommande vivement “L’écrivain du diable” et je t’invite à découvrir ses autres nouvelles “Les disparus du Cap d’Arme”, “Cerbère” et “Le Pacte des cinq” que tu peux retrouver dans un magnifique recueil relié : “Les affres de la mort”.

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☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier John Lucas de m’avoir fait découvrir son histoire via le site simplement pro.
Ce qui m’a le plus frappé dans son roman, c’est la fluidité de sa narration.
L’histoire, bien que concise, est portée par un style d’écriture qui rend la lecture particulièrement agréable.
L’auteur parvient à rendre chaque moment captivant, transformant une courte histoire en une expérience de lecture très immersive et enrichissante.
Par la suite, j’ai été particulièrement séduite par l’originalité de l’histoire.
Le roman met en avant un écrivain en quête de succès, dont les rêves les plus profonds sont exaucés par le diable.
Ce qui distingue véritablement ce récit, c’est le twist inattendu qui vient compléter cette offre.
John Lucas marie habilement ambitions littéraires et éléments surnaturels, apportant une touche unique et fascinante à son récit.
Marc Guérin est un personnage qui souhaite juste rencontrer le succès avec ses écrits, après un gros flop et plus tard une rencontre mystérieuse dans un pub.
Il se voit alors hanté par des cauchemars incessants, qu’il met en mots dès son réveil, transformant ses visions nocturnes en récits fascinants qui captivent son éditeur.
Bien que ce personnage soit fictif, sa réussite suscite une véritable satisfaction.
Même si, en tant que lecteur, on pressentait qu’un événement majeur allait se produire, il est impossible de ne pas se réjouir de son succès.
Franchement, je ne m’attendais pas à autant de dilemmes moraux et de tel confrontations avec ses propres limites.
Jusqu’où est-il prêt à aller pour continuer à savourer les plaisirs de la renommée ?
À mesure que les événements de ses livres prennent une tournure troublante dans la réalité, il est confronté à des choix de plus en plus difficiles.
Malgré les conséquences que peu provoquer ses récits, il persiste à écrire, poussé par une quête incessante de succès.
Cependant, lorsque la fiction commence à affecter directement sa vie personnelle, il commence à revoir ses actions.
Pour ma part,  » L’écrivain du diable  » est un excellent roman court qui explore avec brio les dangers d’un pacte avec des forces obscures.
L’histoire est à la fois violente et tordue, plongeant le personnage principal dans une spirale infernale qu’il n’avait pas anticipée.
J’ai été particulièrement touché par la manière dont l’auteur dépeint le protagoniste, qui se retrouve piégé dans une situation de plus en plus incontrôlable.
La tension monte à chaque page, et le dilemme moral auquel il fait face est surprenant.
Ce roman m’a profondément marqué, me laissant méditer sur les implications de nos désirs les plus cachés et les limites que nous sommes prêts à franchir.

J’ai dévoré ce livre en à peine deux jours (même en un seul si je m’étais écouté !) ! C’est un excellent thriller !
L’idée est originale. Le récit est fluide et se lit tout seul. Même sans compter le rythme effréné, les pages défilent à toute vitesse, on ne s’en rend pas compte mais on est déjà à la fin !

Bien que le début soit plutôt calme, l’histoire est quand même addictive !
La seconde partie est vraiment très rythmée, prenante et pleine d’action, avec une pointe horrifique, et le suspense est omniprésent !

La noirceur que peut atteindre l’être humain par cupidité est bien représentée, ça paraît tellement réel qu’on en arrive nous aussi à se demander ce que l’on ferait si on était à la place de Marc, le personnage principal !

Les dernières pages sont emplies d’une grande tristesse, d’une détresse très bien retranscrite que l’on ressent fortement.

Je m’attendais quand même à ce type de dénouement à l’approche de la fin, mais pas exactement comme cela.
Et c’est quoi cette fin ?? Une suite est prévue ou…? John Lucas n’a pas le droit de nous laisser comme ça quand même !!

Le seul défaut réside selon moi dans le nombre de pages : à peine une centaine. Il s’agit en effet d’une novella, mais je trouve qu’elle aurait mérité un plus grand développement, au moins pour travailler un peu plus les personnages. Et surtout la seconde partie, notamment pour accentuer le sentiment d’angoisse et d’oppression. Mais ce n’est que mon ressenti personnel, et le livre est quand même très bien comme ça.

Vous l’aurez compris, c’est un très bon livre ! Lisez-le, vous ne le regretterez pas !

Cette nouvelle met en scène un homme appelé Marc Guérin. Il est écrivain et ne rencontre malheureusement pas le succès tant attendu pour la sortie de son premier livre. Un soir, il décide de sortir et rencontre un personnage étrange et énigmatique du nom d’Ethanaël. Celui-ci écoute les malheurs de Marc et il lui propose la recette miracle de la réussite . Des mots prononcés, une poignée de main serrée : un pacte dissimulé. Marc va alors se mettre à cauchemarder et coucher ses rêves sur papier lui apportant ainsi gloire et renommée. Que devra-t-il donner en échange ?

On est directement plongé dans le texte grâce à un récit à la première personne qui permet une immersion totale. J’avais réellement l’impression que le protagoniste me racontait son histoire de vive voix la trame narrative est simple et prévisible mais l’écriture est agréable et les idées bien amenées. Un petit semblant de « Chair de poule que j’ai aimé dans ces pages.

J’avais très envie de découvrir cette histoire, tout d’abord le titre, l’Ecrivain du Diable, très intriguant mais le résumé m’a tout de suite attirée car ça me rappeler cette légende de Jack O Lantern !
Rare sont mes lectures ou cette légende est une inspiration et je ne sais pas du tout si l’auteur y a pensé une une seule seconde mais rien que pour ça, je vous applaudie bien fort.
J’ai lue d’un trait cette histoire très courte mais je voulais surtout connaître le point final, tellement c’est prenant.
En tout cas c’est une histoire que je ne vais pas héditer à recommander prochainement sur mon bookstagram !

Adepte des nouvelles de John Lucas, je ne pouvais pas passer à côté de cette sortie.

J’avoue que malgré les erreurs dans le texte sur ce qui a trait au judiciaire, j’ai adoré cette lecture qui, en tant qu’auteur, n’a pas pu me laisser indifférent.

Marc Guérin est un écrivain avec peu de succès et très peu d’inspiration. Un soir qu’il boit plus que de raison dans un bar, il confie ses malheurs à un inconnu qui propose de lui révéler la clef de la réussite. Amusé, il serre la main que l’étranger lui tend. Ce dernier se rend d’abord aux toilettes et… ne revient pas. Pourtant, dès cette fameuse nuit, Marc rencontre enfin les muses qui lui ouvriront les portes d’une renommée à laquelle tout auteur aspire… Mais à quel prix ?

John Lucas a à nouveau su jouer des ficelles de la terreur dans ce récit rondement mené, qui m’a d’autant plus parlé que le personnage principal et narrateur est un auteur en quête de reconnaissance.

Au-delà de l’histoire qui fait frissonner, c’est également le déclencheur d’une introspection : jusqu’où serais-je prêt à aller ? Personnellement, ma situation me convient parfaitement. 😅

Une autre question se pose à l’issue de cette lecture…

À quoi (qui ?) John doit-il son inspiration prolifique ? 🤔😈😂

Seule ou dans le recueil qui est également sorti aujourd’hui, je ne peux que vous conseiller cette nouvelle !